La retraite

"Pour tout français, la retraite est le but suprême de l'existence. C'est avec joie qu'il envisage sa vie de vieillard. Mastiquer avec une mâchoire édentée semble être le comble de ses délices. "

Si certains sont appeurés à l'idée de devenir retraité (impression de vide, 24/24 avec son époux ou épouse...), d'autres n'attendent que ça pour enfin profiter de la vie, des loisirs... pour ceux qui le peuvent bien entendu et ils seront malheureusement de moins en moins nombreux au rythme où vont les choses...

Legolas a écrit:"Pour tout français, la retraite est le but suprême de l'existence. C'est avec joie qu'il envisage sa vie de vieillard. Mastiquer avec une mâchoire édentée semble être le comble de ses délices. "

Vu le prix des dentiers et le montant des pensions... c'est sûr........ ! Les traiteurs proposent-ils des mixés casseroles et autres repas hachés menus ? si non, il y a un filon à prendre ....

Legolas a écrit:"Pour tout français, la retraite est le but suprême de l'existence. C'est avec joie qu'il envisage sa vie de vieillard. Mastiquer avec une mâchoire édentée semble être le comble de ses délices. "

on en reparle d'ici une trentaine d'années !

Il faudra travailler plus longtemps pour toucher sa retraite, a tranché le gouvernement dimanche sans préciser sa méthode, qui sera "progressive", mais en prévoyant de créer une contribution sur les hauts revenus et revenus du capital pour mettre de l'huile dans les rouages.



AFP/Archives

Le gouvernement "fera de l'augmentation de la durée d'activité le socle d'une réponse durable et juste au déséquilibre des régimes de retraite", indique un document d'orientation de 14 pages, envoyé dimanche aux partenaires sociaux au terme de plus d'un mois de concertation, dont l'AFP a obtenu copie.

Les règles seront changées "de manière très progressive" et l'augmentation de la durée d'activité" se fera "au fur et à mesure que les générations atteindront l'âge de la retraite", précise le document, qui doit servir de base à la rédaction d'un projet de loi d'ici juillet.

Alors que la France comptera 18 millions de retraités en 2030 contre 15,5 millions aujourd'hui, le gouvernement entend à la fois "apporter une réponse durable aux difficultés financières des régimes de retraite" à "l'horizon 2020 ou 2030", et "conforter" le système reposant sur la solidarité entre les générations, où de moins en moins d'actifs cotisent pour de plus en plus de retraités.

La réforme proposera néanmoins des mesures permettant à davantage de Français de "compléter leurs pensions" en "recourant à des dispositifs d'épargne-retraite", indique le document.

Pour allonger la durée d'activité, le gouvernement cite trois leviers sur lesquels il peut agir: augmentation de la durée de cotisation, report de l'âge d'ouverture des droits à retraite (actuellement à 60 ans), ou renforcement des incitations à liquider sa pension de retraite au-delà de l'âge légal de 60 ans.

Les deux premières hypothèses sont envisageables, seule la troisième -- qui passerait par l'instauration d'une décote supplémentaire pour ceux qui liquideraient leur pension à 60 ans tout juste ou avant -- étant explicitement "écartée".

Côté financement du système, le gouvernement entend "augmenter les ressources", tout en excluant toute hausse générale des prélèvements obligatoires ou des cotisations sociales.

Il souhaite donc mettre en place une "contribution supplémentaire de solidarité sur les hauts revenus et les revenus du capital".

Pour les particuliers, cette contribution "ne donnera pas droit à restitution au titre du bouclier fiscal", le système qui permet aux Français de ne pas payer en impôts plus de 50% de leur revenu annuel et bénéficie aux revenus les plus élevés.

Le gouvernement assure par ailleurs qu'il compte dans sa réforme proposer des "règles spécifiques" pour "reconnaître la pénibilité" à ceux qui sont "confrontés à des situations d'usure physique professionnelle".

Il proposera de prolonger un dispositif "carrières longues", créé en 2003, permettant d'autoriser les salariés ayant commencé à travailler très jeunes à partir plus tôt en retraite dès lors qu'ils ont suffisamment cotisé pour obtenir une pension à taux plein.

Le gouvernement réaffirme par ailleurs qu'il compte "mettre fin à la spécificité française en matière d'emploi des seniors" où le taux d'emploi des 55-64 ans (37,9%) est "beaucoup trop bas".

Enfin, la réforme devra également "permettre de continuer à progresser vers une plus grande équité" entre les régimes du privé et des fonctionnaires.

Le ministre du Travail Eric Woerth doit reprendre ses consultations avec les syndicats à partir de mardi.

Aie, aie, aie...

Aie, aie, aie tu as raison ! C'est la fin de la retraite à 60 ans qui est programmée et c'est débile car on ne veut pas de vieux dans les entreprises ! Sarko et ses potes ne cherchent pas à sauver les retraites mais à donner des gages aux marchés financiers, des gages de compétitivités. . Comme le plan de rigueur annoncé dernièrement. Ce n'est pas unique à la France. C'est une généralisation organisée de la précarité dans les pays du monde qui s'impose naturellement comme solution salvatrice à cette guerre économique entre les peuples....quel paradoxe ! Le système financier avance comme un rouleau compresseur et rien ni personne ne semble pouvoir l'arrêter....peut être que la fin de l'humanité mettra un terme à ce délire des fortunes qui alimentent les fortunes sur le dos des infortunés.

et si on tuait tous les vieux de plus de 60 ??????

Tu as raison Cactus, dès soixante ans, il faut provoquer une attaque virale avec un génone programmé pour cibler les organismes dont les attributs physiologiques commencent un processus de vieillissement cellulaires avec un risque élevé de polypathologie, perte d'autonomie, fragilité. On pourrait aussi vendre des vaccins antiviraux inefficaces et non remboursés. ça ferait une bonne rentrée d'argent . La plupart des individus vivent sans problèmes de santé jusqu'à 63 ans......ça fait rien, 60 ans me semble bien pour commencer la campagne de contamination.

Les agents des fonctions publiques hospitalière et territoriale cotisent à la CNRACL, caisse fonctionnant sous le régime de la répartition. Les cotisations des actifs servent à régler les retraites des inactifs. En 2008, dans la continuité des années précédentes, la CNRACL est excédentaire : les cotisations dépassent les prestations versées de 2,7 milliards d’euros. Cette situation s’explique notamment par le fait que les collectivités territoriales ont créé de l’emploi. La création d’emplois pérennes doit être le levier essentiel de l’action publique.

Sur les 2,7 mds d’excédent, 2,5 milliards ont été prélevés par l’Etat au titre de la « compensation » entre régimes de retraites. Cette solidarité nationale permet d’équilibrer les régimes de retraites des exploitants et salariés agricoles, des commerçants et des artisans.

Nous sommes donc bien loin de la caricature des fonctionnaires qui creusent le déficit des retraites.

Allez une p'tite risette.....les fonctionnaires ne sont pas rancuniers...grace à nous vous aurez vos pensions !

Oh putain le coup de massue...

Bon ben merci pour nous alors...

Le communisme, alors c'est bien que dans un sens ?

Je reviens...

Legolas a écrit:Oh putain le coup de massue...

Bon ben merci pour nous alors...

Le communisme, alors c'est bien que dans un sens ?

Je reviens...

Aïe, aïe, aïe...... faut tout reprendre à zéro.......depuis Jésus et son idée de partage ?

t'as oublié celle là :

"Les régimes spéciaux sont spéciaux. Ils ne devraient donc pas être concernés dans l'immédiat par le report de l'âge légal de la retraite prévu par le gouvernement, a-t-on appris mercredi. Près de 500.000 actifs et 1,1 million de retraités à EDF, GDF, la RATP et la SNCF notamment, sont affiliés à ces régimes. Pour eux, la barre restera à 60 ans. En 2007, le gouvernement avait porté leur durée de cotisation de 37,5 à 40 ans d'ici 2012. Une réforme qui avait provoqué une vague de grèves.
Les organisations maintiennent leur appel à la grève pour jeudi. Eric Woerth s'est en revanche montré plus évasif sur l'alignement du public sur le privé. Dans le premier secteur, le montant de la pension est calculé en fonction des six derniers mois. La référence dans le privé dépend des 25 dernières années. "Il est logique qu'il n'y ait pas tout à fait le même système, parce que c'est pas le même métier, c'est pas la même chose. Quand on n'arrive pas à expliquer les différences, c'est là-dessus qu'on doit faire bouger les choses", a expliqué le ministre. Enfin, il a assuré que le report de l'âge de départ se fera, pour tous, progressivement. "


Ben voyons, c'est encore le privé qui va manger...

Legolas a écrit:"Les régimes spéciaux sont spéciaux. Ils ne devraient donc pas être concernés dans l'immédiat par le report de l'âge légal de la retraite prévu par le gouvernement, a-t-on appris mercredi. Près de 500.000 actifs et 1,1 million de retraités à EDF, GDF, la RATP et la SNCF notamment, sont affiliés à ces régimes. Pour eux, la barre restera à 60 ans. En 2007, le gouvernement avait porté leur durée de cotisation de 37,5 à 40 ans d'ici 2012. Une réforme qui avait provoqué une vague de grèves.
Les organisations maintiennent leur appel à la grève pour jeudi. Eric Woerth s'est en revanche montré plus évasif sur l'alignement du public sur le privé. Dans le premier secteur, le montant de la pension est calculé en fonction des six derniers mois. La référence dans le privé dépend des 25 dernières années. "Il est logique qu'il n'y ait pas tout à fait le même système, parce que c'est pas le même métier, c'est pas la même chose. Quand on n'arrive pas à expliquer les différences, c'est là-dessus qu'on doit faire bouger les choses", a expliqué le ministre. Enfin, il a assuré que le report de l'âge de départ se fera, pour tous, progressivement. "


Ben voyons, c'est encore le privé qui va manger...

Ton ami Sarko a peur des grèves dans les transports et des coupures de gaz et d'électricité... c'est tout !
Ses corones tremblent on dirait...
Courageux mais pas téméraire l'ami...

Ouais t'as raison en plus pour une fois...

Je vais postuler au ministère du travail, 6 mois, ça va coûter un billet mais y'en a un paquet qui vont prendre la porte et aller voire ailleurs si c'est mieux...

Legolas a écrit:Ben voyons, c'est encore le privé qui va manger...

Albus.

Aujourd'hui, j'étais à la manif à Chambéry il y avait du monde mais ce n'était pas un record. A force, ça me saoul.

Pour ceux qui conteste sur le canapé je leur dit ceci : Si la grève a été moindre que le 23 mars, la mobilisation dans la rue a été plus élevée que la dernière fois. cependant Luc Chatel y voit un signe de "validation de la méthode du gouvernement" sur les retraites.

Soyez en sûr vous irez bosser jusqu'à 63 ans puis 65 ans et vous laissez un système social en friche à vos gosses. La prochaine étape du gouvernement c'est les 40 heures.

Ceci s'adresse au contestataires du canapé : Soyez modestes......et taisez-vous !

Mon humeur aujourd'hui est aux pincettes !

Par contre qu'est ce que vous faisiez comme bruit !!! On s'entendait plus bosser !!!

Hum ... désolé ...

Ouais, les grévistes ne sont pas toujours représentatifs du "peuple"...

Mais bon chacun sa croix, hein

Albus. a écrit:. . .Sur le fond, Ed, t'as raison Comme je ne sais pas trop ce qu'en pensent les autres, je vais répondre pour moi, c'est pas du nombrilisme, c'est un aveu d'ignorance.

. . .Moi ce qui me saoule, c'est un gouvernement qui est sourd et aveugle. Aucune des grèves entamées depuis que le petit roquet est sur son trône n'a été entendue. Le gouvernement ignore, minimise et n'a aucune considération pour les cris du peuple.

. . .Au niveau de l'enseignement, c'est un désastre. Les syndicats sont d'un manque de créativité et d'imagination assez incroyable. On passe déjà, auprès des bas-de-plafond, pour des fainéants alors, je te le dis Ed, je n'ai pas fait grève parce que ça ne fait suer que les parents d'élèves et qu'au-dessus, ils n'en ont cure. Il y a quelques années, quand j'étais directeur d'école, j'avais participé à de nombreuses réunions syndicales ... des alternatives à la grève avaient été proposées (grève du zèle, plus de réception des parents après nos heures, gel des activités non-obligatoires), aucune ne semble avoir convenu aux yeux des syndicats et l'on revenait toujours et encore à la grève

. . .Alors quoi ? J'ai pas fait la manif cette fois-ci ? J'ai juste le droit de me taire ? Bon ok mais j'ose espérer que les gens n'oublieront pas qu'il existe encore un moyen de s'exprimer qui fait trembler tout le monde ... c'est l'isoloir.

Albus.

Si tu voulais faire grève, fallait la faire et pas dire "ça ne gêne que les parents"... si tout le monde se dit "je ne fais pas grêve parce que ça ne sert à rien", le "nain de jardin" a de beaux jours devant lui...

T'as fait grève toi ?

Legolas a écrit:T'as fait grève toi ?

La grève du zèle...

Moi non plus je n'ai pas fait grève. Effectivement parce que ça ne sert pas à grand chose. Mon patron est sympa, les usagers ne m'ont rien fait et ont malgré tout besoin de moi, je ne vois pas pourquoi je les embêterais. Sans compter que quand je ne suis pas là, personne ne fait mon boulot, donc, je dois bosser le double le lendemain. Et puis les chiffres ne sont, d'après mes infos, pas comptabilisés au niveau national. Alors, ça ne sert pas à grand chose. Le mieux, c'est d'aller manifester. Et encore vus les propos de nos représentants. J'étais folle en voyant les infos hier. Non, l'absence de participation massive aux manifs ne veut pas dire que tout le monde approuve le projet politique. On aura tout entendu!